Luc Blanckaert est facilitateur et formateur Jeu du RoiReine (JDRR). Il utilise la méthode depuis plus de 10 ans auprès de publics variés et continue d’être impressionné par les résultats qu’elle permet d’obtenir dans le cadre d’animations de groupes.

 

Quelle est votre expérience professionnelle et en quoi consiste votre expertise ?

J’ai un parcours très varié. J’ai d’abord été responsable d’un service de prévention santé pour une grande mutuelle, j’ai suivi une formation de kinésiologue et une autre en médecine symbolique, et j’ai également été magnétiseur. Aujourd’hui, je suis principalement formateur et je trouve que l’animation de groupe et la pédagogie sont deux supports privilégiés pour aider les gens à progresser dans leur vie et faire face à leurs difficultés.

 

Qu’est ce que la médecine symbolique ?

La médecine symbolique consiste à considérer que les événements qui nous arrivent sont des symboles qui doivent transmettre un message, nous éveiller d’un point de vue humain et spirituel. Nous utilisons des baguettes de sourcier pour nous mettre à l’écoute de l’inconscient de la personne, identifier la problématique principale qu’elle rencontre et l’aider à interpréter le symbole pour transformer sa vie.

 

Depuis quand connaissez-vous le JDRR et pourquoi vous a-t-il séduit ?

J’ai découvert le Jeu du RoiReine en 2012 et j’ai commencé à l’animer en 2014 : cela fait donc désormais 10 ans. Je suis basé en Vienne, mais j’interviens partout en France et un peu à l’étranger. Ce que je trouve particulièrement stimulant avec cette méthode, c’est que le groupe avance collectivement. Les participants sont toujours épatés du fonctionnement du dispositif qui permet d’approfondir son monde intérieur et d’identifier des enjeux souvent méconnus.

 

Comment utilisez-vous le Jeu du RoiReine ?

Ce jeu est adapté à de nombreux contextes, et je le propose à des publics très variés.

  • Le format que je préfère, ce sont des groupes continus en intensif pendant des stages de trois jours ; j’en organise une ou deux fois par an.  
  • Je fais aussi partie d’un groupe de facilitateurs du JDRR créé il y a 7 ans. Nous nous rencontrons deux à trois fois par an pour pratiquer en covision et nous continuons de progresser : le jeu nous permet de découvrir des choses nouvelles sur nous-mêmes et de nous donner de nouvelles perspectives en tant qu’individu, en tant que thérapeute et en tant que formateur. 
  • Je l’utilise par ailleurs dans le cadre de formations de thérapeutes à la médecine symbolique. J’organise des stages de trois jours trois fois par an qui permettent à ces thérapeutes de travailler leur état d’être pour approfondir leur pratique. À chaque fois, des sujets émergent et rejoignent des questions qu’ils peuvent avoir au moment du démarrage de leur activité, par exemple la relation à l’argent, la confrontation à la maladie ou aux échecs de leurs patients, les relations avec des patients de sexe opposé, etc. Cela aide à clarifier et à gérer des choses qui limitent l’expression et la qualité professionnelle des thérapeutes. 
  • En prolongement de ces stages, j’ai lancé un travail continu avec des thérapeutes avec deux groupes qui fonctionnent respectivement depuis 2 et 4 ans. Nous nous rencontrons 8 fois par an (4 fois en physique et 4 fois à distance), et dans cette supervision professionnelle l’outil principal est le JDRR.  
  • Je l’utilise aussi dans le cadre de la formation de formateurs. J’organise en effet des stages de 3 jours qui permettent de prendre du recul sur le fonctionnement d’un groupe avec son formateur. Le Jeu du RoiReine joue alors le rôle de révélateur de tout ce qui se passe dans le champ du groupe, qui est souvent le reflet du monde intérieur de l’animateur lui-même. Ce qui se révèle est alors une chance pour le formateur : il faut l’écouter, l’intégrer, le comprendre, car cela parle de lui, de sa manière de former. Cela permet au formateur de “passer à un autre niveau” dans sa relation avec tout groupe en formation.
  • Enfin, je l’utilise dans le cadre d’interventions pour un réseau national de dirigeants d’entreprise : j’anime des stages de deux jours deux ou trois fois par an auprès d’une dizaine de dirigeants et cadres, dont le thème est d’aller vers un leadership naturel. L’objectif est de voir comment leur situation intérieure peut venir s’immiscer dans leur management. Grâce au JDRR, des dimensions un peu cachées se manifestent chez un ou plusieurs participants. J’ai encore eu un cas typique récemment : l’un des participants m’a rappelé après un stage et m’a dit “on m’avait déjà dit ces choses-là plusieurs fois, mais le fait que cela ait été mis en lumière à travers le travail de groupe m’a permis d’enfin comprendre. Comment dois-je faire désormais pour me transformer en tant que père de famille, que mari et que cadre d’une grande entreprise ?

 

L’association du Jeu du RoiReine propose désormais une formation étalée sur deux ans pour devenir facilitateur. Quel est son intérêt ?

Le dispositif semble juste une mécanique, mais la formation vise à aller plus loin que la compréhension de ce mécanisme. En effet, l’objectif est de pouvoir mettre en place et régler tous ses niveaux d’écoute, de l’améliorer afin de percevoir tous les éléments de l’expression dans un groupe. Cela permet d’identifier les sujets qui ont besoin d’être entendus, compris et intégrés. Pour un thérapeute, l’intérêt principal du JDRR est qu’il lui offre l’opportunité de perfectionner sa propre écoute pour être encore plus pertinent dans l’utilisation des outils thérapeutiques qu’il utilise déjà ; c’est donc complémentaire aux autres outils qu’il utilise déjà. De plus, les thérapeutes ont souvent appris à faire un travail individuel, donc maîtriser un outil de groupe leur ouvre de nouvelles perspectives personnelles et professionnelles.

 

Vous faites partie des trois formateurs qui encadreront la première promotion à partir de janvier. Quel est votre ressenti ?

J’ai un grand plaisir à mener cette formation, car j’ai pu constater la puissance de ce travail et j’ai très envie de le partager. Lorsque je démarre une animation, j’ai un petit moment de doute, comme si je sautais dans le vide, et je me demande ce qui va bien pouvoir se produire… et à chaque fois, je suis émerveillé car je fais de nouvelles découvertes. J’estime avoir de la chance de faire partie de la diffusion de cet outil magnifique.

 

Vous voulez devenir facilitateur Jeu du RoiReine ? Inscrivez-vous dès maintenant, il reste encore quelques places disponibles.